> Côtes d'Armor Conjoncture Juin 2024

Mise à jour : 09/2024

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> Publication > Point régulier sur l'évolution de la conjoncture nationale sur le site de l'Insee

Résumé du bilan du 2e trimestre 2024 :

 

ACTIVITES DES ENTREPRISES :

Le chiffre d'affaires global (pour l'instant provisoire) des entreprises au 2e trimestre 2024 est en progression comparaison du 2e trimestre 2023 (+0,8%) alor que le montant de la TVA déductible sur les immobilisations des entreprises (chiffre également provisoire), qui traduit leur niveau d'investissement, fléchit de 5,0%. Le nombre de procédures collectives (redressements et liquidations judiciaires, plans de sauvegarde...) est totalement stable alors qu'il est en forte progression aux niveaux régional (+24,8%) et national (+22,8%). Par contre, le nombre de créations d'entreprises progresse de 10,7%, taux proche de celui de la Bretagne (+10,8%). La superficie globale des locaux professionnels autorisés à la construction augmente également (+10,3% contre +3,1% en Bretagne). Malgré la baisse de la valeur des exportations des entreprises Costarmoricaines (-8,8%), et du fait de la réduction plus forte du montant des importations (-11,1%), le solde commercial s'améliore par rapport à celui du 2e trimestre 2023 mais reste négatif (-24,1 millions d'€), alors qu'il était devenu positif au 4e trimestre 2023 (ce qui n'était pas arrivé depuis le 4e trimestre 2019).

EMPLOI, MARCHE DU TRAVAIL :

L’effectif salarié du secteur privé est resté stable à un an d'intervalle (-0,01%), cette légère baisse (-11 salariés) est due à celle des secteurs l'intérim (-10,3%) et de la construction (-1,3%), les autres secteurs bénéficiant par contre d'un gain d'effectifs salarié. Le nombre total de demandeurs d'emploi (Catégories A, B, C) est progresse légèrement (+0,3%), celui des personnes relevant de la seule Catégorie A (n’ayant exercé aucune activité) diminuant (-0,8%). A l’inverse, les demandeurs d’emploi de moins de 25 ans sont en hausse (+2,5%), de même que les demandeurs d'emploi de 50 ans ou plus (+0,5%) et les chômeurs de longue durée (+0,3%). Dans le même temps, le nombre d’offres d'emploi collectées par Pôle Emploi a diminué de -6,5% à un an d'intervalle. Au 2e trimestre 2024, le nombre de ruptures conventionnelles homologuées progresse par rapport au 2e trimestre 2023 (+2,5%) alors que le taux de chômage est totalement stable et s'établit à 6,2%, niveau toujours inférieur à celui d'avant la crise sanitaire (fin 2019, début 2020) et identique à celui du 1e trimestre 2022.

MENAGES, PRECARITE :

En ce qui concerne les activités et la consommation des ménages, les tendances divergent en fonction des indicateurs. Ainsi, le nombre d'immatriculations de voitures particulières neuves est resté stable à un an d'intervalle (+0,2%) et le montant de la TVA collectée, produite par la consommation des ménages, progresse (+1,0%) par rapport au 2e trimestre 2023. Parmi les indicateurs de précarité, le nombre de foyers bénéficiaires du R.S.A. est en progression (+0,5%) alors que celui des ménages bénéficiaires de la Prime d'activité diminue (-1,2%). Le volume de logements neufs a fortement diminué à un an d'intervalle, pour les logements autorisés (-20,6%) alors que ceux mis en chantier progresse fortement (+10,9% contre +1,5% en Bretagne).

TOURISME :

Dans le secteur du tourisme, le nombre de nuitées touristiques diminue par rapport à la même période en 2023 (-6%) mais qui reste supérieur à 2019 (+ 4 %).

AGRICULTURE, PÊCHE :

Dans le secteur de l'agriculture, au 2e trimestre 2024, l'investissement moyen agricole remonte fortement (+20,8%) à un an d'intervalle. Par contre, les prix moyens du porc et du lait payés aux producteurs sont en baisse entre juin 2023 et juin 2024 respectivement (-4,0% et -1,6%). La valeur des produits de la pêche débarqués en criées s'inscrit également à la baisse (-11,5%) par rapport au 2e trimestre 2023.


Si certains indicateurs avaient été affectés par une évolution défavorable au 4e trimestre 2023 et au 1e trimestre 2024, cette tendance semble se confirmer au 2e trimestre 2024. Les prochaines données, disponibles en septembre 2024 (valeurs de juin 2024), permettront de vérifier la relative bonne résistance des Côtes d'Armor, tant sur le plan économique que social, malgré la forte dégradation du contexte géopolitique européen et mondial (Guerre en Ukraine et au Proche Orient) et des tendances économiques et sociales observées à l'échelle nationale : baisse des prévisions de croissance, augmentation du déficit et de la dette publics...

Liste des partenaires contribuant chaque trimestre à la réalisation du Côtes d'Armor Conjoncture > Lien

 

Vue générale : évolution des indicateurs de conjoncture au 2e Trimestre 2024

Ce tableau, actualisé en fonction de la disponibilité des données, vous permettra également de naviguer dans cette page
ACTIVITES DES ENTREPRISES
Valeurs
2e Trimestre 2024
Variation à 1 an d'intervalle
(% ou pts)
Chiffre d’affaires des entreprises (milliards d'€)
8,173
+ 0,8 %
Créations d’entreprises (nombre)
1 810
+ 10,7 %
Procédures collectives (nombre de liquidations, redressements...)
64
+ 0,0 %
TVA déductible sur immobilisations des entreprises (millions d'€)
62,3
- 5,0 %
Surface des locaux professionnels autorisée (m² de SHON)
102 246
+ 10,3 %
Montant en valeur des exportations des entreprises (millions d'€)
340,7
-8,8 %
Montant en valeur des importations des entreprises (millions d'€)
364,8
- 11,1 %
Montant du solde commercial des entreprises (millions d'€)
- 24,1
- 34,4 %
     
EMPLOI- MARCHE DU TRAVAIL
Valeurs
2e Trimestre 2024
Variation à 1 an d'intervalle
(% ou pts)
Emplois salariés privés dont...
140 599
- 0,01 %
Industrie
25 317
+ 0,4 %
 
Construction
14 808
- 1,3 %
 
Commerce
25 748
+ 0,7 %
 
Hôtellerie, restauration
9 118
+ 1,2 %
 
Autres services hors intérim
57 103
+ 1,4 %
 
Intérim
8 505
- 10,3 %
 
Demandeurs d’emploi Catégories A, B, C (nombre en moyenne trimestrielle) dont…
42 654
+ 0,3 %
Demandeurs d’emploi de Catégorie A (n'ayant pas du tout travaillé)
19 527
- 0,8 %
Demandeurs d’emploi de - de 25 ans
5 219
+ 2,5 %
Demandeurs d’emploi de 50 ans et +
12 929
+ 0,5 %
Demandeurs d’emploi de longue durée (+ 1 an)
19 632
+ 0,3 %
Demandes de ruptures conventionnelles de CDI homologuées
789
+ 2,5 %
Offres d’emplois collectées par Pôle Emploi (nombre)
2 900
- 6,5 %
Taux de chômage (%)
6,2
0,0 pt
     
ACTIVITES, CONSOMMATION DES MENAGES ET DES PARTICULIERS
Valeurs
2e Trimestre 2024
Variation à 1 an d'intervalle
(% ou pts)
TVA collectée auprès des ménages (consommation, millions d'€)
241,7
+ 1,0 %
Immatriculations de voitures particulières neuves (nombre)
2 998
+ 0,2 %
Logements neufs autorisés (nombre)
811
- 20,6 %
Logements commencés (nombre, hors logements en résidences)
610
+ 10,9 %
     
PRECARITE
Valeurs
2e Trimestre 2024
Variation à 1 an d'intervalle
(% ou pts)
Total foyers bénéficiaires R.S.A. et Prime d'activité CAF (nombre, décembre) dont...
45 184
- 0,9 %
Foyers bénéficiaires du R.S.A. "Socle" CAF
10 388
+ 0,5 %
Foyers bénéficiaires de la Prime d'activité CAF
34 796
- 1,2 %
Foyers agricoles bénéficiaires de la Prime d'activité MSA (décembre)
2 901
- 7,5 %
     
TOURISME
Valeurs
2e Trimestre 2024
Variation à 1 an d'intervalle
(% ou pts)
Nombre total de nuitées touristiques (Flux Vision Tourisme, millions)
6,3
- 5,6 %
Taux d'occupation moyen des locations sur les plateformes de réservation (%)
33,0
- 5,0 pts
     
PÊCHE - AGRICULTURE
Valeurs
2e Trimestre 2024
Variation à 1 an d'intervalle
(% ou pts)
Valeur des produits de la pêche débarqués en criées (millions d'€)
12,8
- 11,5 %
Investissement moyen dans les exploitations agricoles
70 400
+ 20,8 %
Prix de base du porc (€ / kg de carcasse, juin 2024)
1,975
- 4,0 %
Prix de base du lait "A" (€ / 1 000 litres, juin 2024)
432,08
- 1,6 %
Evolution favorable Stabilité (valeurs comprises entre -0,2 et +0,2% ou pt) Evolution défavorable - n.d. : donnée non disponible

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1. Activités des entreprises

1.1. Chiffre d'affaires des entreprises

Avertissement : Les données concernant le Chiffre d'affaires et la TVA déductible sur Immobilisation (Chapitre 1.4) ne sont pas encore "complètes" pour le 1e trimestre 2024 En effet, différents régimes d'imposition existent pour le calcul des statistiques : le régime normal d'imposition et le régime simplifié d'imposition (une seule déclaration annuelle au plus tard en mai). Ce dernier est utilisé particulièrement par le secteur "Agriculture et pêche", c'est pourquoi elles ne sont pas disponibles car incomplètes. Les données par secteurs d'activités présentes dans le tableau sont donc provisoires car elles sont revues et actualisées régulièrement avec une meilleure "photographie" de l'activité économique du département disponible courant du 2e trimestre (juin 2024).

Variation sur 1 trimestre
Variation à 1 an d'intervalle
Variation 2022-2023
Montant (millions d'€)
%
Montant (millions d'€)
%
Montant (millions d'€)
%
+ 325
+ 4,1
+ 62
+0,8
+ 1864
+5,7

Le montant global des chiffres d’affaires (CA) déclarés par les entreprises au 2e trimestre 2024 s’est élevé à 8,2 milliards d’€, en hausse de 0,8% par rapport au 2e trimestre 2023. Quatre secteurs sont en repli : la Santé humaine et action sociale, les Activités immobilières, l'Industrie manufacturière et, dans une moindre mesure, les Autres activités de services. Les autres principaux secteurs d’activité sont par contre en progression, notamment les Activités financières et assurances, les Activités de services administratifs et de soutien, les Transports et de l'entreposage, l'Hébergement-restauration, l'Administration publique, les Activités spécialisées, scientifiques et techniques ainsi que le Commerce et de la réparation d’automobiles et la Construction.

Source graphiques et tableau : Direction Départementale des Finances Publiques (DGFIP), données en millions d'€ courants des entreprises relevant de la Direction Générale des Entreprises (DGE) et hors DGE

NB : À partir de janvier 2023, la distinction Hors DGE et DGE n'est plus disponible, les statistiques sont donc l'addition des données des établissement relevant de la DGFIP et celles des Grandes Entreprises, ces dernières étant Sociétés dont le chiffre d’affaires ou le total de l’actif brut est au moins égal à 400 millions d’€ (Source DGFIP-DGE)... D'autre part, la DGFIP a entamé une révision de ses remontées statistiques qui apparaissent ainsi plus proche de la réalité économique. Cette nouvelle approche ne permet de bénéficier de données trimestrielles que depuis le 1e trimestre 2022. Comme indiqué ci-dessus dans l'avertissement, les données sont mises à jour régulièrement et la situation complète ne sera disponible qu'au 2e  trimestre 2024.

Principaux secteurs d'activité - Source : DGFIP - données provisoires
C.A. 2e trimestre 2024 (millions €)
Evolution sur 1 an (%)
Agriculture, sylviculture et pêche
nd
nd
Industrie manufacturière
2 434,2
- 5,1 %
Construction
797,7
+ 1,0 %
Commerce - Réparation d’automobiles
2 890,8
+ 2,1 %
Transports et entreposage
229,1
+ 7,8 %
Hébergement et restauration
213,2
+ 5,9 %
Activités financières et assurances
289,8
+ 80,6 %
Activités immobilières
109,9
- 7,8 %
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
205,2
+ 3,7 %
Activités de services administratifs, de soutien
154,9
+ 9,4 %
Administration publique
60,5
+ 5,9 %
Santé humaine et action sociale
68,1
- 31,5 %
Autres activités de services
78,8
- 3,9 %
CA de l’ensemble des secteurs d'activité
Y compris de ceux ne figurant pas dans ce tableau
8 172,6
+ 0,8 %

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1.2. Créations d'entreprises

Variation sur 1 trimestre
Variation à 1 an d'intervalle
Variation 2022-2023
Nombre
%
Nombre
%
Nombre
%
- 149
- 7,6
+ 175
+ 10,7
+ 117
+ 1,8

1 810 entreprises ont été créées en Côtes d’Armor au cours du 2e trimestre 2024, volume en hausse de 10,7% à un an d’intervalle proche de celui de la Bretagne (+10,8%) et un peu plus élevé qu'en France (+9,6%). En Côtes d'Armor, la hausse concerne les entreprises individuelles (+11,5%), les micro entreprises (+14,6%) ainsi que les Sociétés (+8,5%). En Bretagne et en France, la tendance est identique avec une hausse plus faible des sociétés (respectivement +3,3% et +6,2%) alors que la croissance, à un an d'intervalle, des micro entreprises et des entreprises individuelles est plus élevée en Bretagne (+15,3% et +13,4%), la hausse étant plus faible en France (+12,5% et +10,8%).

Source graphiques : Insee

NB : À partir de janvier 2022, les séries de créations d’entreprises sont calculées selon un dispositif rénové. Le nouveau processus vise à aligner le calcul du nombre de créations d'entreprises sur les concepts définissant le champ des statistiques structurelles d'entreprises pour le dispositif Esane (Élaboration des Statistiques Annuelles d'Entreprises). Ainsi, les statistiques de créations d'entreprises couvrent désormais l'ensemble des entreprises non agricoles appartenant au secteur marchand (vendant des biens ou des services à un prix économiquement significatif) et produisant des biens ou des services. Cette définition ne tient plus compte, notamment, du caractère «exploitant» ou «non exploitant» des entreprises. Les entreprises considérées comme «non exploitantes», c'est-à-dire mettant à disposition d'une autre unité productive des moyens de production, sont donc comptabilisées dans les créations d'entreprises, alors qu'elles en étaient auparavant exclues. Ces entreprises peuvent produire de la valeur ajoutée et relèvent donc bien de la statistique d'entreprises.

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1.3. Procédures collectives

Variation sur 1 trimestre
Variation à 1 an d'intervalle
Variation 2022-2023
Nombre
%
Nombre
%
Nombre
%
- 21
- 24,7
0
0,0
+ 39
+ 18,5

64 jugements d'ouverture de procédures collectives* sont intervenus au cours du 2e trimestre 2024, chiffre en baisse par rapport au 1e trimestre 2024 (-24,7%), contre -12,8% en Bretagne et -7,2% en France. A un an d'intervalle, le nombre de jugements est totalement stable, alors qu'il progresse aux niveaux régional (+24,8%) et national (+22,8%).

Source graphiques : Greffes du Tribunal de Commerce de Saint-Brieuc, * données incluant les jugements d'ouverture de redressements et de liquidations judiciaires, de sauvegardes et de résolutions de plans.

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1.4. TVA déductible sur immobilisations des entreprises

Variation sur 1 trimestre
Variation à 1 an d'intervalle
Variation 2022-2023
Montant (millions d'€)
%
Montant (millions d'€)
%
Montant (millions d'€)
%
+ 1,5
+ 2,5
- 3,2
- 5,0
+30,7
+ 10,8

Le montant de TVA déductible sur immobilisations, principal indicateur de l’investissement des entreprises, s’est élevé à 62,3 millions d’€ au 2e trimestre 2024, en baisse de 5,0% à un an d’intervalle.

Parmi les principaux secteurs d'activités, sept sont en repli : l'Hébergement-restauration, la Santé humaine et action sociale, les Autres activités de service, les Activités immobilières, l'Administration publique, l'Industrie manufacturière et les Activités spécialisées, scientifiques et techniques. Les autres secteurs d'activités sont par contre en progression : les Activités financières et assurances, la Construction, les Transports et entreposage, le Commerce et réparation d’automobiles et, dans une moindre mesure, les Activités de services administratifs et de soutien.

Source graphiques : Direction Départementale des Finances Publiques (DGFIP)

NB : À partir de janvier 2023, la distinction Hors DGE et DGE n'est plus disponible, les statistiques sont donc l'addition des données des établissement relevant de la DGFIP et celles des Grandes Entreprises, ces dernières étant Sociétés dont le chiffre d’affaires ou le total de l’actif brut est au moins égal à 400 millions d’€ (Source DGFIP-DGE)... D'autre part, la DGFIP a entamé une révision de ses remontées statistiques qui apparaissent ainsi plus proche de la réalité économique. Cette nouvelle approche ne permet de bénéficier de données trimestrielles que depuis le 1e trimestre 2022. A noter que les données de TVA sur immobilisations ne reflètent que partiellement l'activité économique, car elles ne tiennent pas compte de l'activité des entreprises totalement ou partiellement hors champ de la TVA ni de celle qui en sont exonérées. Comme indiqué ci-dessus dans l'avertissement de la partie "1.1 Chiffre d'affaires des entreprises", les données sont mises à jour régulièrement et la situation complète ne sera disponible qu'au 2e  trimestre 2024.

Principaux secteurs d'activité - Source : DGFIP - données provisoires
TVA déductible sur immobilisations
2e  trimestre 2024
(millions €)
Evolution sur 1 an (%)
Agriculture, sylviculture et pêche
nd
nd
Industrie manufacturière
12,6
- 6,8 %
Construction
4,6
+ 32,2 %
Commerce - Réparation d’automobiles
8,2
+ 7,1 %
Transports et entreposage
2,3
+24,0 %
Hébergement et restauration
2,0
- 37,0 %
Activités financières et assurances
0,6
+ 85,5 %
Activités immobilières
7,8
- 14,3 %
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
0,8
- 3,9 %
Activités de services administratifs, de soutien
1,4
+ 1,6 %
Administration publique
7,2
- 13,1 %
Santé humaine et action sociale
0,4
- 35,8 %
Autres activités de services
0,5
- 33,2 %
TVA déductible sur immobilisations de l’ensemble des secteurs d'activité
Y compris de ceux ne figurant pas dans ce tableau
62,3
- 5,0 %

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1.5. Surface des locaux professionnels autorisés

Variation sur 1 trimestre
Variation à 1 an d'intervalle
Variation 2022-2023
Surface (m²)
%
Surface (m²)
%
Surface (m²)
%
+ 10 068
+ 10,9
+ 9 509
+ 10,3
+ 17 362
+ 3,9

La surface totale des locaux professionnels autorisés a été de 102 246 m² au 2e trimestre 2024, surface en hausse de 10,3% à un an d’intervalle du fait, principalement, de la très forte augmentation des surfaces dédiées à l'agriculture, à l'artisanat, et dans une moindre mesure, à l'industrie et aux hébergements hôteliers. Les quatre autres types de locaux connaissent, à l'inverse, une diminution, ceux consacrés aux services publics ou d'intérêt collectif, aux entrepôts, aux commerces et, dans une moindre mesure, aux bureaux. Au niveau régional, la surface des locaux professionnels autorisés progresse également à un an d'intervalle (+3,1%) alors qu'elle diminue en France (-3,7%).

La situation est également favorable au niveau des surfaces mises en chantier avec une progression de 34,0% par rapport au 2e trimestre 2023 qui concerne les locaux dédiés à l'agriculture, à l'artisanat, les bureaux et les services publics ou d'intérêt collectif. A l'inverse, parmi les autres locaux enregistrant des baisses, les entrepôts, les commerces et les bâtiments industriels en subissent les plus fortes diminutions de leurs surfaces commencées à un an d'intervalle. Au niveau régional, la superficie totale de locaux commencés progresse de 31,1% à un an d'intervalle, seule l'agriculture enregistrant une baisse des surfaces. A l'inverse, la baisse au niveau national touche quasiment tous les types de locaux (-11,2% au total), à l'exception de ceux dédiés aux services publics ou d'intérêt collectif et à l'industrie.

Source graphiques : Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL), * SHON (Surface hors œuvre nette) égale à la somme des surfaces des planchers de chaque niveau moins tout ce qui n'est pas aménageable (sous-sols et combles non aménageables, toitures-terrasses, balcons, loggias, surfaces non closes du rez-de-chaussée et garages). A noter que les données sur les superficies des locaux non résidentiels sont en date de prise en compte. Dans ces séries, chaque événement est comptabilisé au titre du mois d’enregistrement de l’information dans Sit@del2. Les séries en date de prise en compte ne sont jamais révisées : les derniers points sont directement comparables aux points précédents. Un mouvement (modification, annulation…) concernant un permis publié n’entraîne pas de révision de résultats d’ores et déjà diffusés en date de prise en compte. Les séries en date de prise en compte sont particulièrement adaptées à l’analyse conjoncturelle.

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1.6. Montant en valeur des exportations des entreprises

Variation sur 1 trimestre
Variation à 1 an d'intervalle
Variation 2022-2023
Montant (millions d'€)
%
Montant (millions d'€)
%
Montant (millions d'€)
%
- 18,9
- 5,2
- 32,9
- 8,8
+ 10,6
+ 0,7

Le montant en valeur des exportations s’est élevé à 340,7 millions d’€ (M€) au 2e trimestre 2024, chiffre en baisse de 8,8% par rapport au 2e trimestre 2023 (Bretagne : -5,4%). Les principaux produits exportés subissant des baisses sont les Produits pharmaceutiques (-11,5 M€), les Produits chimiques, parfums et cosmétiques (-10,9 M€), les Produits informatiques, électroniques et optiques (-8,3 M€) devant le Matériel de transport (-2,6 M€), les Machines industrielles et agricoles, machines diverses (-2,2 M€) et les Produits manufacturés divers (-1,4 M€). A l'inverse, les principaux produits exportés en progression sont les Produits IAA qui représentent 54% des exportations du département (+5,3 M€), le Bois, papier et carton (+1,5 M€) devant Produits agricoles (+0,9 M€).

Source graphiques : Direction Régionale des Douanes (DRD)

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1.7. Montant en valeur des importations des entreprises

Variation sur 1 trimestre
Variation à 1 an d'intervalle
Variation 2022-2023
Montant (millions d'€)
%
Montant (millions d'€)
%
Montant (millions d'€)
%
- 14,7
- 3,9
- 45,6
- 11,1
- 61,2
- 3,8

Le montant des importations au 2e trimestre 2024 s'est élevé à 364,8 millions d’€ (M€), en baisse par rapport au 2e trimestre 2023 (-11,1% soit -45,6 M€), la diminution étant du plus forte qu'au niveau régional (-8,8%). A un an d'intervalle, les plus fortes hausses concernent les Produits chimiques, parfums et cosmétiques (+10,3 M€), loin devant les Produits caoutchouc, plastique et miniers (+1,2 M€). A l’opposé, les principales baisses en valeur des importations concernent les secteurs suivants : Produits IAA (-18,4 M€), Produits informatiques, électroniques et optiques (-11,5 M€), Machines industrielles et agricoles, machines diverses (-5,6 M€), Produits métallurgiques et métalliques (-4,6 M€), Matériel de transport (-3,5 M€), Equipements électriques et ménagers (-3,5 M€), Bois, papier et carton (-3,3 M€) et Produits pharmaceutiques (-2,6 M€).

Source graphiques : Direction Régionale des Douanes (DRD)

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1.8. Solde commercial des entreprises

Variation sur 1 trimestre
Variation à 1 an d'intervalle
Variation 2022-2023
Montant (millions d'€)
%
Montant (millions d'€)
%
Montant (millions d'€)
%
- 4,2
- 21,0
+ 12,7
+ 34,4
+ 71,8
+ 54,8

Pour le 2e trimestre 2024, le solde commercial des entreprises costarmoricaines est déficitaire et s’élève à -24,1 millions d’€ (M€). Par rapport au 2e trimestre 2023, où le solde était déficitaire (-34,7 M€), le déficit commercial diminue ainsi de 34,4%. 9 secteurs d'activité affichent un déficit important : Machines industrielles et agricoles, Produits métallurgiques et métalliques, Produits caoutchouc, plastique et miniers, Produits chimiques, parfums et cosmétiques, Bois, papier et carton, Textiles, habillement, cuir et chaussures, Equipements électriques et ménagers, Produits pharmaceutiques et Produits manufacturés divers. Seules 5 catégories de produits, parmi les 18 répertoriées, bénéficient d’un solde commercial excédentaire dont les Produits IAA (106,6 M€ d’excédent commercial), les Produits agricoles (17,1 M€) devant les Produits informatiques, électroniques et optiques (+3,8 M€). L'évolution sur un trimestre est par contre défavorable. En effet, le solde commercial était déficitaire de 19,9 M€ au 1e trimestre 2024 (+17,9 M€) d'où une dégradation du solde commercial de 4,2 M€ soit une progression du déficit de 21,0%.

Source graphiques : Direction Régionale des Douanes (DRD)

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2. Emploi - Marché du travail

2.1. Emplois salariés secteur privé

Variation sur 1 trimestre
Variation à 1 an d'intervalle
Variation 2022-2023
Nombre
%
Nombre
%
Nombre
%
+ 3 755
+ 2,7
- 11
- 0,001
+ 1 508
+ 1,1

Au 2e trimestre 2024, 140 599 emplois salariés du secteur privé étaient recensés en Côtes d’Armor, soit 11 ou -0,01% de plus à un an d'intervalle (Bretagne : +0,7% et France : +0,3%). Cette légère baisse a concerné les secteurs de la Construction (-192) et surtout de l'Intérim (-980). Les autres secteurs bénéficient par contre d'une augmentation de leurs effectifs salariés : notamment les Autres services hors intérim (+776 emplois, +1,4%), l'Hôtellerie-restauration (+105 emplois, +1,2%), le Commerce (+175 emplois, +0,7%) et l'Industrie (+105 emplois, +0,4%). Par rapport au 1e trimestre 2024, les effectifs progressent de 2,7% (+3 755 salariés), cette hausse étant due notamment à celles des secteurs de l'Hôtellerie-restauration (+1 611 emplois, +21,54%) et de l'Intérim (+847, +11,1%), seule la Construction enregistrant une baisse (-13, -0,1%) sur un trimestre.

 

 

Emploi salarié privé par grand secteur d'activité en Côtes d'Armor
Au 2e  trimestre 2024
Evolution sur 1 an (%)
Industrie
25 317
+ 0,4 %
Construction 
14 808
- 1,3 %
Commerce
25 748
+ 0,7 %
Hôtellerie, restauration
9 118
+ 1,2 %
Autres services
57 103
+ 1,4 %
Intérim
8 505
- 10,3 %
Total emploi salarié
140 599
- 0,01 %
Source graphiques et tableau : Urssaf Bretagne, emploi salarié secteur privé, hors secteur agricole, données brutes

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2.2. Demandeurs d'emploi

Variation sur 1 trimestre
Variation à 1 an d'intervalle
Variation 2022-2023
Nombre
%
Nombre
%
Nombre moyen trimestriel
%
- 1 442
- 3,3
+ 110
+ 0,3
- 385
- 0,9

42 654 demandeurs d’emploi étaient inscrits à Pôle Emploi au 2e trimestre 2024 (données brutes en moyenne trimestrielle, Catégories A, B, C), chiffre relativement stable (+0,3%) sur un an alors qu'il progresse en France métropolitaine (+0,7%) et en Bretagne (+1,3%).

 

Source graphiques : Directions Régionale et Départementale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE), données brutes en moyennes trimestrielles

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Demandeurs d'emploi de Catégorie A

Variation sur 1 trimestre
Variation à 1 an d'intervalle
Variation 2022-2023
Nombre
%
Nombre
%
Nombre moyen trimestriel
%
- 2 637
- 11,9
- 157
- 0,8
- 800
- 3,6

19 527 demandeurs d’emploi n’avaient pas du tout travaillé au 2e trimestre 2024 (Catégorie A), chiffre en baisse de 0,8% sur un an alors qu'il est stable en Bretagne (-0,2%) et progresse légèrement en France métropolitaine (+0,3%).

Source graphique : Directions Régionale et Départementale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE), données brutes en moyennes trimestrielles

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Demandeurs d'emploi de - de 25 ans, de + de 50 ans et de longue durée

Parmi les 42 654 demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi au 2e trimestre 2024, 5 219 étaient âgés de moins de 25 ans, effectif en hausse de 2,5% par rapport au 2e trimestre 2023. Cette tendance défavorable est moins forte que celle observée en Bretagne (+3,1%) et qu’au niveau national (+2,9%).

12 929 personnes de 50 ans et plus étaient inscrites à Pôle Emploi, le nombre de seniors demandeurs d’emploi ont augmenté de 0,5% à un an d'intervalle, évolution moins forte qu'au niveau régional (+1,7%) alors que la France métropolitaine bénéficie d'une stabilité de ces catégorie de demandeurs d'emploi (+0,1%).

Enfin, 19 632 personnes étaient au chômage depuis plus d’un an, effectif en hausse de 0,3% sur un an, inférieure à celle de la Bretagne (+1,9%), l'évolution au plan national étant stable (+0,2%).

Source graphiques : Directions Régionale et Départementale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE), données brutes en moyennes trimestrielles

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2.3. Demandes de ruptures conventionnelles

Variation sur 1 trimestre
Variation à 1 an d'intervalle
Variation 2022-2023
Nombre
%
Nombre
%
Nombre
%
- 32
- 3,9
+ 19
+ 2,5
+ 120
+ 3,8

Au 2e trimestre 2024, 810 demandes d’homologation de ruptures conventionnelles de CDI ont été enregistrées en Côtes d’Armor (5 499 en Bretagne). Le volume de demandes a progressé de +3,7% par rapport au 2e trimestre 2023, taux plus élevé qu'en Bretagne (+0,4%) alors qu'en France métropolitaine il diminue (-2,7%). Sur les 810 dossiers déposés, 789 demandes ont été homologuées au 2e trimestre 2024 (+2,5% par rapport au 2e trimestre 2023), soit 97,4, taux proche de celui constaté en Bretagne (97,7%). Sur un trimestre, le département des Côtes d'Armor voit son nombre de demandes diminuer (-3,9%), la tendance étant identique à l'échelle nationale (-2,0%) alors qu'en Bretagne il est stable (+0,2%) et . Au 2e trimestre 2024, le nombre de demandes refusées ou irrecevables s'élève à 21, volume en progression de +90,9% (+10) à un an d'intervalle, contre +60,8% en Bretagne alors qu'il diminue au niveau national (-1,9%).

Source graphique : Directions Régionale et Départementale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE), données trimestrielles brutes

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2.4. Offres d'emplois collectées

Variation sur 1 trimestre
Variation à 1 an d'intervalle
Variation 2022-2023
Nombre
%
Nombre
%
Nombre
%
0
0,0
- 200
-6,5
- 200
- 4,9

2 900 offres d’emplois ont été collectées par Pôle Emploi au cours du 2e trimestre 2024, volume en baisse de 6,5% à un an d’intervalle (Bretagne : -6,4% et France métropolitaine : -10,2%). Les emplois durables (plus de 6 mois ou CDI), qui représentent plus de la moitié des offres d’emplois collectées dans le département (51,7%), ont eux aussi diminués par rapport au 2e trimestre 2023 (-11,8%), la baisse en Bretagne étant de 10,8% et en France métropolitaine de 11,3%.

Source graphiques : Pôle Emploi

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2.5. Taux de chômage

Au 2e trimestre 2024, le taux de chômage en Côtes d’Armor s’établissait à 6,2% (Bretagne : 5,9%, France métropolitaine : 7,1%), taux totalement stable à un an d’intervalle, ce qui est le cas en Bretagne alors qu'il augmente au niveau national de 0,1 point. En baisse de 0,1 point sur un trimestre, ce taux est inférieur de 0,9 point à son niveau d’avant-crise sanitaire (fin 2019). La stabilité du taux de chômage, à un an d'intervalle, en Côtes d’Armor est constatée également dans le Morbihan, alors qu'il diminue de 0,1 point dans le Finistère et à l'inverse progresse en Ille-et-Vilaine (+0,2 point). Au 2e trimestre 2024, le taux costarmoricain, s'il est proche de celui du Finistère (6,2%), reste cependant supérieur à celui des deux autres départements bretons, Morbihan (5,8%) et l'Ille-et-Vilaine (5,7%). "Mais même stable, la tendance d'une remontée du chômage dans l'Hexagone l'an passé est confirmée". Après avoir quasi régulièrement baissé depuis fin 2020, le chômage dans l'Hexagone a repris, pâtissant du ralentissement du marché de l'emploi". A noter que fin 2022, quelques soient les territoires, les taux de chômage n'avaient jamais été aussi bas depuis 1982. Ils demeurent ainsi nettement au-dessous de son pic de mi‑2015, (-2,9 points au niveau national et régional et -2,8 points en Côtes d'Armor).

Au niveau national, le taux de chômage diminue par rapport à celui du trimestre précédent (-0,1 point), soit un taux moins défavorable que les prévisions de mi-décembre 2023. Dans ses prévisions, l'Insee pensait que le taux de chômage monterait à 7,6% au premier trimestre puis se stabiliser au printemps, ce taux étant prévu pour la fin de l'année 2024. Pour la Banque de France, en raison du tassement transitoire de l’emploi attendu en 2024-2025, le taux de chômage augmenterait légèrement pour atteindre un niveau proche de 7,8% de fin 2024 à fin 2025, avant de reprendre sa baisse en 2026 vers le niveau que nous anticipions dans nos prévisions de décembre (7,5%). Pessimiste également, l'OCDE maintient sa prévision d'un taux de chômage à 7,8% en France pour la fin 2025.

Evolution DEFM * et taux de chômage
Sources : DIRECCTE, Pôle Emploi, Insee
DEFM * Cat. A, B, C
Variation 2es trimestres 2023 et 2024
Taux de chômage
au 1e trimestre 2024
Côtes d'Armor
+ 0,3 %
6,2 %
Bretagne
+ 1,3 %
5,9 %
France métropolitaine
+ 0,7 %
7,1 %


Source graphique : Insee - * DEFM : Demandeurs d'emploi en fin de mois

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Taux de chômage des Zones d'emplois de Bretagne :

NB : L'Insee a redéfini de nouvelles ZE en septembre 2020 qui remplacent celles de 2010. Ainsi, les ZE de Pontivy et de Loudéac sont de nouveau regroupées et une nouvelle ZE a été créée, Lamballe-Armor, précédemment incluse dans celle de Saint-Brieuc.

A un an d'intervalle, entre les 2es trimestres 2023 et 2024, l'évolution du taux de chômage a progressé ou s'est stabilisé dans la plupart des ZE bretonnes. Les hausses concernent les ZE Quimperlé, Rennes, Saint-Malo, Ploërmel et Vitré (+0,2 point) ainsi que celles de Saint-Brieuc, Auray et Fougères (+0,1 point). Pour 7 ZE, le taux est resté stable alors que pour les ZE de Lannion, Quimper et Carhaix, il a diminué de 0,1 point et pour Morlaix de 0,3 point. Les ZE de Carhaix (7,3%) et de Guingamp (7,2%) affichent toujours les taux de chômage les plus élevés de Bretagne suivies par les ZE de Saint-Brieuc (6,8%), Quimperlé (6,5%), Lannion (6,4%) et Morlaix (6,3%). Le taux est légèrement inférieur à la moyenne départementale sur la ZE de Dinan (5,9% contre 6,2%) ainsi que sur la ZE de Pontivy-Loudéac (5,5%). Les ZE de Vitré, Lamballe-Armor et Fougères affichent les plus faibles taux de chômage de Bretagne, inférieurs au taux dit de "plein emploi" (respectivement 3,9%, 4,7% et 5,2%).


Source graphique : Insee

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3. Activités, consommation des ménages

3.1. TVA collectée auprès des ménages

Variation sur 1 trimestre
Variation à 1 an d'intervalle
Variation 2022-2023
Montant (millions d'€)
%
Montant (millions d'€)
%
Montant (millions d'€)
%
+ 4,5
+ 1,9
+ 2,4
+ 1,0
+ 70,1
+ 7,9

Le montant de TVA collectée en Côtes d’Armor au 2e trimestre 2024 s’est élevé à 241,7 millions d’€, montant plus important qu'au 2e trimestre 2023 (+1,0%). Cet indicateur, témoin du dynamisme de la consommation des ménages, augmente régulièrement chaque 1e trimestre depuis 2013. Par rapport au 1e trimestre 2024, le montant de TVA collectée a progressé (+1,9%) alors qu'il avait fortement progressé entre les 2e trimestres de 2020 à 2021 (+17,6%), de 2021 à 2022 (+10,6%) et de 2022 à 2023 (+7,5%), le 2e trimestre 2020 ayant correspondu au montant le plus faible enregistré depuis le 2e trimestre 2017 (contexte de crise sanitaire).

Source graphiques : Direction Départementale des Finances Publiques (DGFIP)

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3.2. Immatriculations de véhicules particuliers neufs

Variation sur 1 trimestre
Variation à 1 an d'intervalle
Variation 2022-2023
Nombre
%
Nombre
%
Nombre
%
+ 225
+ 8,1
+ 5
+ 0,2
+ 1 240
+ 11,5

2 998 véhicules particuliers neufs ont été immatriculés en Côtes d’Armor au cours du 2e trimestre 2024, volume stable (+0,2%) à un an d’intervalle (Bretagne : +3,3%, France : +0,3%). Sur un trimestre, le nombre d'immatriculations a progressé de 8,1%, plus vite qu'en Bretagne (+5,5%) et qu'en France (+4,2%). Ce trimestre est l’un des plus dynamiques en termes de ventes de voitures depuis 2020 et la crise sanitaire. Cependant le volume des ventes de voitures est demeuré à un niveau inférieur de 33% à ce qu’il était au 2e trimestre 2019 en Côtes d'Armor et de 21% en Bretagne.

Au global, en France, le premier semestre 2024 enregistre une croissance de +7% pour près de 250 000 véhicules immatriculés. Rappelons que le début d’année a été mouvementé pour la mobilité électrique avec l’arrêt sec du bonus pour les entreprises et l’exclusion des véhicules produits, notamment, en Chine avec un réel impact sur les volumes des constructeurs concernés. Par ailleurs, de nouveaux modèles sont encore en phase de démarrage quand d’autres, très attendus, ne seront commercialisés qu’en fin d’année. Il en résulte des trous d’offre dans cette période de transition d’un modèle à l’autre.

Les fondamentaux du marché restent fragiles et l’inflation continue à peser sur le pouvoir d’achat des ménages. Par ailleurs, la pénurie de semi-conducteurs indispensables à la fabrication de voitures neuves s'est quelque peu dissipée. En France, en août 2024, les ventes de voitures particulières neuves (VPN) en France ont plongé de 25%, atteignant 87.000 unités, selon AAA Data. Le contraste est saisissant avec la situation qui prévalait sur le marché automobile tricolore il y a un an. En effet, en août 2023, les immatriculations neuves étaient en hausse de +22% ! Il en est de même en Bretagne et en Côtes d'Armor : respectivement -26 et -21% entre août 2023 et août 2024 contre -28 et -29% entre les mois d'août 2022 et 2023. Après des mois de croissance, le marché auto s’est progressivement retourné au deuxième trimestre. Il enchaîne désormais un quatrième mois consécutif de repli, effaçant ainsi les gains accumulés début 2024. Expert des données du secteur auto, AAA Data met en avant le “contexte politique incertain” pour expliquer cette brusque accélération de la chute des ventes en août.

Source graphiques : Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie

* NB : À compter des résultats portant sur janvier 2022, les données d’immatriculations sont calculées sur un nouveau champ, homogène avec les données de parc publiées. Les séries ont été recalculées sur ce champ depuis janvier 2011. Le champ géographique est dorénavant la France, et non plus la France métropolitaine. Toutes les données d’immatriculations sont prises en compte, à l’exception des immatriculations provisoires et transit temporaire. En 2021, le reliquat des immatriculations qui portaient encore les mentions « domaines » et « militaires », exclu du précédent périmètre, représentait 0,7 % des immatriculations de voitures particulières neuves en France métropolitaine. Les départements d’outre-mer désormais comptabilisés dans le nouveau périmètre, représentaient 3,6 % des immatriculations de voitures particulières neuves en France en 2021.

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3.3. Logements neufs autorisés

Variation sur 1 trimestre
Variation à 1 an d'intervalle
Variation 2022-2023
Nombre
%
Nombre
%
Nombre
%
- 12
- 1,5
- 211
- 20,6
- 450
- 10,4

811 permis de construire (hors logements en résidence) ont été délivrés au cours du 2e trimestre 2024, volume en baisse par rapport au 2e trimestre 2023 : -211 logements autorisés soit -20,6%, plus élevée qu'en Bretagne (-6,2%) et qu'en France métropolitaine (-15,6%). Dans les Côtes d'Armor, la baisse touche aussi bien les logements individuels (-8,7%) que collectifs (-36,1%) à un an d'intervalle. A l'échelle nationale, la tendance est identique (respectivement -18,2% et -13,9%) alors qu'en Bretagne, si la baisse est très forte pour les logements individuels (-23,0%), les logements collectifs par contre progressent (+12,8%).

Source graphiques : Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) - données en date de prise en compte (hors logements en résidence)

 

3.4. Logements commencés

Variation sur 1 trimestre
Variation à 1 an d'intervalle
Variation 2022-2023
Nombre
%
Nombre
%
Nombre
%
- 79
- 11,5
+ 60
+ 10,9
- 773
- 26,5

610 logements ont été mis en chantier au 2e trimestre 2024 hors logements en résidence, volume en hausse de 10,9% à un an d’intervalle. La hausse constatée en Côtes d'Armor concerne les logements collectifs (+93 logements, +189,8%), les logements individuels diminuant de 6,6 % (-33 logements). A l'échelle régionale, la tendance est identique (-14,1% pour les logements individuels et +31,9% pour les logements collectifs), alors qu'au niveau national, elle est, au contraire, quel que soit le type de logements à la diminution, avec des baisses respectives de 24,2% et de 3,4% en un an d'intervalle.

Source graphiques : Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) - données en date de prise en compte (hors logements en résidence)

Le volume de production en Côtes d'Armor de béton prêt à l’emploi a atteint, au 1e trimestre 2024, 106 459 m3 (matériau utilisé dans la construction de logements et de locaux professionnels mais aussi pour les ouvrages d’art et les infrastructures). En baisse de -13% à un an d'intervalle, ce volume est inférieur à ceux enregistrés les 2 trimestres précédents de 2023 (117 521 m3 au 4e trimestre et 111 399 m3 au 3e trimestre).

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4. Précarité

4.1. R.S.A. et Prime d'activité

Variation sur 1 trimestre
Variation à 1 an d'intervalle
Variation 2021-2022
Nombre bénéficiaires
%
Nombre bénéificiaires
%
Nombre bénéficiaires
%
+ 368
+ 0,1
- 388
- 0,9
-
-

Fin juin 2024, 45 184 foyers Costarmoricains ont bénéficié du RSA ou de la Prime d'activité (-0,9% par rapport à juin 2023), 2 449 foyers ayant cumulé les deux prestations sociales. Plus précisément, 10 388 foyers ont perçu un Revenu de Solidarité Active « Socle » versé par la CAF, soit 52 foyers de plus à un an d’intervalle (+0,5%) et 34 796 foyers se sont vus attribuer une Prime d’activité, soit 440 foyers bénéficiaires de moins à un an d'intervalle (-1,2%). Cette prime, qui complète les revenus d’activité professionnelle et remplace le RSA « Activité » et la Prime pour l’emploi, et dont le montant est recalculé chaque trimestre, est versée mensuellement sous certaines conditions aux personnes en activité (avoir plus de 18 ans, un salaire net inférieur à 1 500 € par mois...).

Foyers agricoles bénéficiaires de la Prime d'activité MSA : Aux foyers qui reçoivent leurs prestations de la CAF, s’ajoutent les foyers des salariés et non-salariés agricoles (chefs d’exploitation, conjoints, collaborateurs, aides familiaux) qui peuvent également percevoir des prestations analogues via la Mutualité Sociale Agricole (MSA). 2 901 de ces foyers ont bénéficié de la Prime d’Activité versée par la MSA en juin 2024, soit 236 de moins qu’en juin 2023 (-7,5%). Le nombre d'actifs non-salariés agricoles bénéficiaires a en effet diminué (-18,0%) ainsi que les salariés agricoles (-5,5%).

NB : La forte progression globale des bénéficiaires de ces différents dispositifs sociaux (Cf. graphiques ci-dessous) est principalement due aux effets de la revalorisation exceptionnelle de la Prime d’activité ainsi qu'à l’élargissement des conditions de son attribution suite à l’annonce présidentielle du 10 décembre 2018 et au décret du 21 décembre 2018, en réponse au mouvement des Gilets Jaunes.

Sources graphiques : Caisse d’Allocations Familiales (CAF) et Mutualité Sociale Agricole (MSA) des Côtes d'Armor

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5. Tourisme

5.1. Nuitées touristiques

Sur le 2e trimestre 2024, les Côtes d'Armor ont accueilli 6,3 millions de nuitées touristiques, volume en baisse par rapport à la même période en 2023 (- 6%) mais qui reste supérieur à 2019 (+4%). Un mois d'avril en recul, pénalisé par un WE de Pâques très précoce (fin mars) et les vacances de printemps des bretons décalées vers le mois de mai. Un mois de mai qui progresse, notamment grâce à un très bon pont cumulé du 8 Mai et de l'Ascension mais un mois de juin en baisse, du fait d'un calendrier politique chargé (Elections Européennes et campagne des législatives anticipées).

5.2. Occupation des locations

Sur le 2e trimestre 2024, les locations en plateforme de réservations enregistrent un taux d'occupation moyen de 33%, en recul de 5 points par rapport au 2e trimestre 2023 et de 12 points par rapport à 2019. Pour autant, le cumul des nuits louées sur la période (avril à juin) est supérieur à celui de 2023 (de l'ordre de +3%). Le développement de l'offre de locations en plateforme accentue la concurrence et explique en partie le repli des taux d'occupation sur le 2e trimestre 2024 par rapport à 2019.

   

Sources graphiques : Flux Vision Tourisme (nuitées touristiques), Ligthouse (locations)

5.3. Hôtellerie et Hôtellerie de plein air

Sur le 2e trimestre 2024, les hôtels cumulent 351 980 nuitées en légère baisse par rapport à la même période en 2023 et supérieur de 5% à 2019. La croissance s'est concentrée sur le mois de mai alors que les mois d'avril et de juin étaient en repli. Le taux d'occupation des hôtels lors du 2e trimestre 2024 de l'année 2024 dépasse les 59%. Il était en hausse en mai et stable sur les mois d'avril et de juin.

   

 

NB : Les données trimestrielles relatives aux taux d'occupation des hôtels ne sont pas disponibles pour les années 2020 et 2021 (fermeture administrative en raison de la crise sanitaire). Pour l'hôtellerie de plein air, l'enquête est réalisée d'avril à septembre, il n'y a pas de données sur les 1e et 4e trimestres et les données ne seront disponibles qu'en novembre sur toute la saison..

Pour plus d'informations > Lien

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6. Pêche - Agriculture

6.1. Volumes et valeurs des produits de la Pêche

Variation sur 1 trimestre
Variation à 1 an d'intervalle
Variation 2022-2023
Volume débarqué (tonnes)
%
Volume débarqué (tonnes)
%
Volume débarqué (tonnes)
%
- 2 606
- 39,2
- 903
- 18,3
- 539
- 2,1

4 033 tonnes de produits de la pêche ont été débarquées en criées au cours du 2e trimestre 2024 (-18,3% à un an d'intervalle) pour une valeur globale de 12,8 millions d'€ (-11,5%). Les poissons (60,0% des apports en criées) diminuent en volume (-6,9%) et en valeur (-1,5%). Il en est de même pour les coquillages (1 280 tonnes soit 31,7% des apports) qui enregistrent des baisses très importantes (-34,4% en tonnage et -35,8% en valeur). Pour les céphalopodes, les mêmes tendances sont observées, avec -25,4% en tonnage et -9,3% en valeur par rapport au 2e trimestre 2023, en raison notamment d'une baisse des apports de seiches (183 tonnes au 2e trimestre 2024, soit -28,3% en volume et -18,1% en valeur à un an d'intervalle). Les crustacés, dont les apports sont plus limités (111 tonnes), progressent en volume de 25,1% (+22 tonnes) mais diminuent en valeur (-17,4%) à un an d'intervalle.

 Evolution des principaux indicateurs
2e trimestre 2023
2e trimestre 2024
Variation
Pêche & ventes en criées (tonnes)
4 937
4 033
- 18,3 %
Pêche & ventes en criées (milliers d’€)
14 499
12 836
- 11,5 %
   

Sources graphiques et tableau : Criées des Côtes d'Armor

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6.2. Volumes et valeurs des produits de l'Agriculture

Les volumes d'abattage au 2e trimestre 2024 de l'ensemble des bovins ainsi que ceux des volailles dont les poulets diminuent à un an d’intervalle. La collecte de lait est relativement stable (-0,1% par rapport au 2e trimestre 2023) alors que les abattages de gros bovins progressent (+1,9%) et de porcs (+1,4%).

Comparaison des indicateurs
Données annuelles, Source DRAAF
2e trimestre 2023
2e trimestre 2024
Variation
Livraisons de lait (milliers d’hectolitres) -2t 2024
3 647
3 644
- 0,1 %
Abattages bovins (milliers de têtes)
79
78
- 1,7 %
dont Abattages gros bovins (milliers de têtes)
72
73
+ 1,9 %
Abattages porcins (milliers de têtes)
1 268
1 286
+ 1,4 %
Abattages total volailles (milliers)
15 717
14 717
- 6,4 %
Abattages poulets (milliers)
14 115
13 085
- 7,3 %

Source tableau : Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRAAF).

NB : Les données trimestrielles relatives aux abatages de veaux et de dindes ne sont plus disponibles à partir du 1e trimestre 2024, le secret statistique s'appliquant à ce type d'espèce. En effet, s'agissant des entreprises, aucun résultat, dans le cas général, n'est publié s'il concerne moins de trois entreprises, ou si une seule entreprise représente 85 % ou plus de sa valeur (secret primaire). Par ailleurs, des résultats sous secret statistique ne doivent pas pouvoir être déduits des résultats diffusés (secret secondaire). Par exemple, on ne doit pas pouvoir déduire une donnée sous secret pour un département à partir de celle de la région et des autres départements par soustraction.

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6.3. Investissement dans les exploitations agricoles

Variation sur 1 trimestre
Variation à 1 an d'intervalle
Variation 2022-2023
Montant investissement moyen (€)
%
Montant investissement moyen (€)
%
Montant investissement moyen (€)
%
+ 3 600
+ 5,4
+ 12 100
+ 20,8
+ 6 400
+ 12,1

L’investissement moyen dans les exploitations agricoles atteint 70 400 € au 2e trimestre 2024, valeur en hausse de de 20,8% à un an d'intervalle. Le niveau d'investissement, resté dynamique en 2021, a fléchit en 2022 (-7.2%) après une progression régulière depuis 4 ans. La tendance globale provient en partie d’une conjoncture moins favorable fin 2021/début 2022 avec la flambée des prix des matières premières qui a entrainé un report, voire une annulation de certains projets d'investissements.

L’investissement moyen remonte fortement en 2023 (+21%) puis début 2024 (+12%). Cela s’explique par une amélioration des résultats économiques dans les grandes productions (lait et porc). La moyenne sur 12 mois atteint un nouveau pic fin 2023. La hausse se poursuit dans les clôtures comptables du 1er semestre 2024. L'investissement est lié en grande partie à la conjoncture des grandes productions (lait et porc). Par ailleurs, la baisse régulière du nombre d'exploitations se traduit par leur agrandissement et, souvent, par de nouveaux investissements, l'impact étant toujours décalé entre investissement et conjoncture.

Source graphiques : CER FRANCE, analyse sur près de 4 000 exploitations agricoles professionnelles en activité (hors installations notamment).

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6.4. Prix de base du porc

Variation sur 1 trimestre
Variation à 1 an d'intervalle
Variation 2022-2023
Prix de base (€ / kg)
%
Prix de base (€ / kg)
%
Prix de base (€ / kg)
%
- 0,054
- 2,7
- 0,083
- 4,0
+ 0,55
+ 37,0

Le prix moyen du porc en juin 2024 s'établissait à 1,975 € par kg de carcasse, montant en baisse de 0,083 € par kg ou de 4,0% par rapport à mars 2024. Après une période difficile, le prix du porc remonte régulièrement depuis le début de l'année 2022, la mise en place de plans d'aide pour la filière ayant été bénéfique pour la trésorerie des exploitations porcines. La hausse se poursuit en 2023 et dépasse les 2 €/kg depuis fin mai et atteint un pic à 2,11 €/kg fin septembre. Il diminue légèrement par la suite pour finir à 2,10 €/kg en moyenne pour l’année 2023. Si la moyenne du prix diminue depuis le début de l'année 2024, il reste néanmoins à un bon niveau.

La hausse du prix du porc s'explique par une forte baisse de la production en 2022 en France (-2,3%) et en Europe (-5,6%). Cette baisse se poursuit en 2023 dans la majorité des grands pays producteurs, de nombreuses raisons expliquant la baisse de cette offre comme la hausse des charges, le contexte de risque FPA en Allemagne, les réglementations environnementales, les difficultés de transmission... Au cours du second trimestre 2024, on attend une reprise de la production en Europe mais pas forcément en France où la baisse devrait se poursuivre.

La demande en viande porcine n'est pas très dynamique. C'est le cas en France mais aussi en Allemagne. Cela explique les difficultés de certains opérateurs d'où une pression sur les prix. Les JO n'ont pas eu d'effet sur la consommation. A noter que le prix reste bas en Allemagne. Il reste souvent directeur dans l'UE sur un marché déséquilibré entre offre et demande malgré la baisse de production.

Les exportations sur pays tiers (Asie notamment) diminuent fortement depuis deux ans et la baisse se prolonge début 2024 (-5% sur 4 mois). La filière risque aussi de subir des mesures de rétorsion de la Chine en raison des taxes de l'UE sur les voitures électriques, la demande de ce pays étant en forte baisse pour tous les opérateurs. Le manque de compétitivité à l'export, par rapport aux autres grands exportateurs mondiaux (USA, Canada, Brésil), expliquent cette baisse ainsi qu'une moindre demande asiatique. De nouveaux cas de peste porcine étaient signalés début 2024 en Europe, notamment en Allemagne et en Italie, ce qui perturbe le marché.

En 2023, la faiblesse de l'offre avait tiré le prix du porc depuis de nombreux mois. A partir du mois d'août 2023, c'est la faiblesse de la demande qui a provoqué une inversion rapide du cours. Les exportations vers les pays tiers sont en baisse et l'inflation provoque une diminution de la consommation. La viande de porc n'y échappe pas (-2,8% pour les ménages en porc frais sur 11 mois en 2023). La consommation en période estivale n'a pas été au rendez-vous. Le manque de rentabilité du secteur de la salaisonnerie a contribué également à la baisse des cours.

Au MPB, la baisse des cours s’est stabilisée fin 2023/début 2024 avec un nouvel équilibre entre baisse de l’offre et baisse de la demande. Le cours remonte en février (préparation de la saison estivale et stockage de certains opérateurs). Les producteurs bénéficient par contre d’une baisse régulière du prix de l’aliment après une flambée en 2022/2023. La baisse semble terminée depuis l'été avec un risque de légère hausse au second semestre. Après la crise liée à la guerre en Ukraine, le prix de l'aliment reste beaucoup plus élevé qu'il y a 3 à 4 ans. Globalement les résultats économiques des producteurs devraient rester d'un bon niveau en 2024

Source graphiques : CER FRANCE, analyse sur près de 4 300 exploitations agricoles professionnelles en activité (hors installations notamment)

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6.5. Prix de base du lait

Variation sur 1 trimestre
Variation à 1 an d'intervalle
Variation 2022-2023
Prix de base (€ / 1000 l)
%
Prix de base (€ / 1000 l)
%
Prix de base (€ / 1000 l)
%
- 0,46
- 0,1
- 7,11
- 1,6
+ 62,53
+ 16,7

Le prix du lait « A » payé aux producteurs a atteint 432,08 € pour 1 000 litres en juin 2024, montant en baisse sur un an (-7,11 €, -1,6%). La filière laitière a été perturbée en 2020 par les effets de la crise sanitaire (importants transferts de demande de la Restauration hors domicile vers la Grande distribution, perturbation des échanges...). Les périodes de déconfinement ont permis au marché de retrouver progressivement sa stabilité. Après une phase de stabilisation début 2021, le prix mensuel du lait A s'est redressé tout au long de l’année, cette dynamique se renforçant en 2022 pour atteindre 411,36 € / 1000 litres en décembre, la hausse se poursuivant en 2023 pour atteindre son point haut en septembre (442,68 €). Le prix diminue progressivement début 2024 pour se stabiliser au 2e trimestre 2024.

La diminution de la collecte mondiale entamée fin 2023 se maintient en 2024. Elle atteint néanmoins son plus bas niveau depuis 2020 en décembre. La baisse de production vient des USA (-0,4%), de l’UE (-0.7%) et surtout de l’Argentine (-5%) alors que la Nouvelle-Zélande bénéficie d'une hausse (+8%). En 2024, les cotations de produits laitiers sont à la hausse : la cotation du beurre progresse fortement et celles des différentes poudres est aussi mieux orientée notamment en poudre grasse et en lactosérum.

La production française avait diminué en 2023 (-2.7% sur un an) malgré un redressement en décembre. Elle est en légère hausse début 2024. Cette dynamique s'explique par la qualité des maïs ensilage et ce malgré le maintient de la décapitalisation du cheptel laitier. Le prix au niveau du consommateur pour les produits laitiers est en hausse en 2024 (+4% en moyenne). Malgré ce contexte inflationniste la consommation des produits laitiers en volume équivalent lait progresse légèrement (+0,6%), avec toutefois la poursuite du phénomène de descente en gamme des consommateurs.

Après une période de hausse les résultats économiques des producteurs depuis le 2e semestre 2023 sont en baisse. La progression du prix du lait ne compense plus l’augmentation des charges (coût alimentaire, mécanisation, charges sociales…).  On note aussi une baisse des marges en céréales (chute des prix depuis deux ans, baisse de rendement en 2024).
La répercussion des charges sur les prix de vente reste un combat pour les producteurs malgré la mise en place de la loi Egalim2.

Source graphiques : CER France, * les producteurs perçoivent des plus-values liées à la qualité et au respect de différents cahiers des charges ; Porcs : estimations depuis septembre 2015 ; Lait : moyenne des deux principaux acheteurs

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Ce bulletin de conjoncture est réalisé chaque trimestre à partir des données fournies par les partenaires suivants. Ne sont utilisées ici que les informations rendues disponibles chaque trimestre à la maille départementale.

Direction de l'Animation de la Recherche, des Etudes et des Statistiques (DARES), Ministère du travail
Délégation Générale à l’Emploi et à la Formation Professionnelle (DGEFP)
Direction Générale de la Compétitivité, de l'Industrie et des Services (DGCIS)
Insee
Banque de France
Urssaf Bretagne
Pôle Emploi
Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL)
Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRAAF)
Direction Régionale de l'Economie, de l'Emploi, du Travail et des Solidarités (DREETS)
Direction Régionale des Douanes (DRD)
Direction Départementale des Finances Publiques (DGFIP)
Greffes du Tribunal de Commerce de Saint-Brieuc
Cellule Économique de Bretagne
CER France
Caisse d’Allocations Familiales (CAF)
Mutualité Sociale Agricole (MSA)
Côtes d’Armor Destination (CAD), Flux touristiques B.A.T. François Marchand, Réseau Morgoat, Flux Vision Orange
Criées des Côtes d'Armor

Les données et analyses sont actualisées aux dates suivantes :
• Juin pour les données du 1e trimestre année n
• Septembre pour les données du 2e trimestre année n
• Décembre pour les données du 3e trimestre année n
• Mars pour les données du 4e trimestre année n -1

> Publication > Point régulier sur l'évolution de la conjoncture nationale sur le site de l'Insee

 

> Voir aussi L'Atlas du département et des EPCI des Côtes d'Armor > Lien

> Vous pouvez également consulter Datagences Bretagne, le portail de données des Agences d'urbanisme et de développement Bretonnes > Lien...